Géographies intimes est la version paradoxalement spectaculaire du projet Géographies joueuses et anonymes.
L’intime, l’espace et le spectacle sont étonnamment, délicatement, joyeusement associés, nous tenterons de dévoiler leurs liaisons non coupables, leurs bonheurs concrets et imaginés, leurs inscriptions, apparitions, disparitions dans la fugacité de nos présences individuelles.
C’est la géographie d’mon coin à moi C’est là ousqu’on s’sent bien C’est là ousqu’on revient Ou dans les pieds ou dans la tête. Parfois elle s’cache, Parfois elle change, Parfois elle bouge, Elle évolue, se multiplie. C’est la p’tite route, La p’tite géo, Géographie d’mon coin à moi, Parfois j’la montre Parfois j’veux pas. C’est mon chez moi Mon escalier, Mon pied d’immeuble, Ma promenade, Le micro-site Ou un jardin. C’est un parcours La petite rue où y a les herbes, Le portail gris, Le pied d’un arbre, Le bar du coin. Ma p’tite géo, géographie Ma connaissance du monde à moi.
Bord Plateau
Résidence au Citron jaune, travail chorégraphique autour de Malicroix d’Henri Bosco
Après une enfance marseillaise, des études de géographie et du théâtre amateur, elle part à Paris pour suivre des formations de comédienne au théâtre Kobold. Elle débute rapidement avec « Honorée par un petit monument » mise en scène J.C Grinevald, Festival officiel d’Avignon en1979. Puis elle travaille entre autres avec : le Théâtre de l’Aquarium « Un conseil de classe très ordinaire », mis en scène par Jean-Louis Benoît, Topor/Grinevald « Le bébé de M. Laurent », la compagnie Théâtre Provisoire, la compagnie Frasil : plusieurs spectacles mis en scène par François Frapier et Susana Lastreto, la compagnie Ilotopie , le Théâtre de la Minoterie.
Elle créé la compagnie Hiélos en 1997 avec d’autres artistes; elle en est maintenant comédienne et metteur en scène.
Elle travaille aussi pour le cinéma et la télévision, co-écrit fictions et adaptations pour le théâtre (Et ron et ron petits petons, 40 photos pour une brocante amoureuse, Les histoires de la maison au bord du lac) et la radio (SCUM Manifesto, Chers disparus de la famille, Naples-rumeurs sur la ville: pour France Culture – Clair de nuit; Les histoires de la maison au bord du lac, les aventures non-extraordinaires d’un village en Camargue: pour Radio3D et Soleil FM).
Ses autres centres d’intérêts la poussent vers l’association DEDUCIMA (Développement durable et citoyenneté à Mas-Thibert) dont elle sera trésorière et présidente de la création en 2008 à mai 2014; elle met en place un jardin partagé à Mas-Thibert et un petit journal local « Le moustique ».
Après une enfance dans les Hauts de Seine et la banlieue parisienne et une licence de sociologie, elle entreprend son rêve: être comédienne. Elle vient s’installer à Arles où elle travaille avec de nombreuses compagnies: L’éléphant Vert, la Compagnie Hiélos, Digitale de Luxe, 1er siècle, Compagnie Kouros, Courant d’Ere.
Pour la Compagnie Hiélos elle participe à de nombreux projets et spectacles depuis 2006 et co-réalise les romans-photos, les affiches de Correspondances Romanesques et les Chroniques radiophoniques.
En 2015, grâce à une commande du Théâtre Joliette-Minoterie, la Compagnie a posé ses valises à Marseille pour créer un Roman-Photo à la Joliette et au Panier. Les complices de terrain ont été l’association Petitapeti, le centre social Baussenque, la Fondation Accueil de nuit Saint Jean de Dieu. D’autres partenariats se sont noués avec Emmaüs- Joliette, le Théâtre de Lenche, le Préau des Accoules, le RezoprSpec, le Mucem.
Un « P’tit ciné roman-photo » a vu le jour le 30 mai au Théâtre, il a mobilisé 14 personnes sur le plateau.
Ci-dessous le lien pour lire le roman-photo
« Voilà, nous y sommes. À Marseille, dans le quartier en grand chambardement, la Joliette, l’ex presque-quartier Nord, aujourd’hui nouveau centre. Le Panier, ex-repaire de malfrats, de marins et de putains hauts en couleur, aujourd’hui quartier touristique visité en petit train. La Compagnie Hiélos réalise des romans-photos depuis plusieurs années, au plus près d’un territoire et de ses habitants. Elle a ainsi beaucoup travaillé entre Arles et Port-Saint-Louis-du-Rhône. Débarquée de sa Camargue, arrimée au nouveau Théâtre Joliette-Minoterie, cette fois-ci elle a pris le tram à Belsunce, longé la rue de la Répubique et est arrivée au bord de l’eau – à gauche – et sur les Terrasses – à droite. Ce sixième roman-photo est né des habitants, salariés, associations, institutions et partenaires du théâtre. De groupe en groupe, de personnes en personnes, le réseau s’est agrandi, chacun a pris sa place : les auteurs ont cogité, les blaba ont causé, raconté, témoigné, les acteurs ont joué.
Le Roman-photo de la Joliette est dans vos mains : ses rues, ses places, ses paysages sont devenus les décors dans lesquels évoluent les personnages de ses histoires, inventées par les gens du quartier. Ce voyage minéral, au milieu des grues, des casques jaunes ou dans les ruelles en pente, est une croisière enjouée, enthousiaste et généreuse, qui nous parle d’un Marseille presque révolu et d’un futur en… construction. »
Mise en scène et jeu: Claude Lecat et Corinne Sérapion
Financements: Théâtre Joliette-Minoterie, Politique de la Ville de Marseille, Acsé, Cie Hiélos
Pour continuer et « boucler » un cycle d’écritures avec les personnes âgées des maisons de retraite du Centre hospitalier Joseph Imbert d’Arles, PuZzles, le livre des souvenirs et des conseils interroge les liens, les passerelles entre les mémoires, les aspirations et les créativités de ceux qui vivent ou fréquentent les maisons de retraite : à la fois les résidents et leurs capacités parfois « à trous » ; les personnels hospitaliers et leur nécessité de rester dynamiques au sein du service; des jeunes gens et leur vitalité, leurs élans et leur empathie. PuZzles est un projet d’écriture à plusieurs mains autour de rencontres et de fantaisie joyeuse, allant du grand âge à l’adolescence.
Il donne lieu à une projection interprétée en direct,à destination des résidents, de leurs familles, des membres du personnel et d’une classe de lycéens en bac Pro.
Avec Claude Lecat et Corinne Sérapion.
Un projet Culture et santé avec les Maisons de retraite du Centre Hospitalier d’Arles. Co-production avec l’Hôpital Joseph Imbert, en partenariat avec le Lycée Professionnel Perdiguier.
Des fictions ont d’abord été écrites à plusieurs voix par des résidents des maisons de retraite de l’hôpital d’Arles, puis en relation avec des lycéens en Bac pro du Lycée Perdiguier. Au fil des phases de travail, le projet s’est transformé en courriers imaginaires et est devenu « Correspondances romanesques».
Un(e) adolescent(e) écrit à un(e) ami(e) pour lui transmettre ce que lui ont raconté ses grands-parents. C’est le récit d’un moment de vie, d’une trajectoire personnelle, mais c’est aussi l’expression sensible de ce jeune homme, de cette jeune fille sur ce qui lui est transmis. Qu’est-ce que cette expérience partagée provoque chez lui ou chez elle, quelles similitudes, quelles différences, qu’en reste-t-il ? «Correspondances romanesques» a été affiché sur les murs de la ville d’Arles, et dans les établissements partenaires. Chacun des cinq récits a eu son affiche propre.
Un projet Culture et santé avec les maisons de retraite du Centre Hospitalier d’Arles.
Avec Claude Lecat et Corinne Sérapion
Un voyage comme à la radio dans les histoires des terres d’ici… //////////////////////////////////////////////////////// ***********************************************